La frustration. Quelque chose que je vis depuis plusieurs semaines. Être avec une fille, l'embrasser, jouer l'amoureux et parfois dormir avec elle. Au bout d'un moment, y'a du désir. Surtout quand la demoiselle est aussi belle et désirable que Victoire. Avec ses shorts, ses tee-shirt moulant et ses fesses. Je n'y peux rien, je suis un homme frustré. J'ai pas couché avec une fille depuis... très longtemps. Et là, j'ai un fruit défendu avec moi. Bordel, c'est difficile. Pourtant, on est de très bon amis. Ce soir, aucune obligation. On est à SeaSide et elle pourrait rester chez elle. Mais elle est venue avec sa sœur cette après-midi, et Vic reste avec moi ce soir pour regarder un film. Je vais dans la cuisine pour ramener de quoi grignoter. Y'a un gâteau qui repose sur la table. Je l'embarque et le pose sur la table basse. "T'as sœur est généreuse, elle nous a fait un gâteau pour le dessert!" Je lance le film, commençant à manger et discutant parfois avec Victoire. Lorsqu'on arrive au dessert, je lui tends avec un sourire et croque dans ma part. "Bon sang... Il est prodigieux!" Je dévore ma part et on finit par se manger la moitié du gâteau chacun. A peine dix minutes après, je retire ma chemise pour rester en tee-shirt. "Il fait chaud non?" J'ai la tête légère et l'envie de rire pour rien. Je me sens bien, léger...

Je suis grognon depuis plusieurs jours, Louison qui voit tout, me l'a fait remarqué. Oui, je sais, je suis...frustrée. Bah vous le seriez aussi à ma place. je sors avec une bombe atomique, que je touche, que j'embrasse et niveau sexe, zero ! Il y a de quoi vouloir se faire des plaisirs solitaires. Seulement, je n'ai pas le droit de penser à Thomas de cette manière et croyez moi, je fais tout pour ne pas penser à lui lorsque je suis toute seule, mais...je n'arrive pas à le sortir de ma tête. Ce que j'aimerais me taper un mec discrètement, seulement, il serait capable d'aller se vanter que j'ai trompé Tom parce qu'il n'est pas un bon amant, donc gay...bref...le cercle vicieux, si j'avais su...J'aurais repensé à deux fois avant de me lancer dans ce job. Ce soir, c'est lui et moi, entre ami...je vais dormir chez lui, mais au moins, je pourrais avoir une chambre sans lui...même si j'adore le sentir respirer tout contre moi, trop même...allez sort cela de ta tête !

La soirée se passe plutôt bien, comme toujours avec Tom et puis, on dévore le dessert de Lou, elle a un don pour les gâteaux. De quoi te faire prendre des kilos rapidement, mais qu'importe, j'éliminerais demain. Assise dans mon short en jean et mon top blanc, je suis à fond sur le film lorsque je me sens étrange, Tom est le premier a me dire qu'il a chaud et je confirme en regardant ce beau mâle retirer sa chemise. je ne me cache pour une fois de mâter son corps. je suis fiévreuse et plus que ça...j'ai des frissons partout et même à des endroits où on en a pas d'habitude. • Oui, il fait super chaud...il y a avait quoi dans ton coca...Du rhume ?• Je me mets à rire et je déplie mes jambes, retirant mon top car j'ai l'impression qu'il me brûle la peau, sans me soucier que je suis en soutien-gorge devant lui. •Passe moi le coca s'il te plait...sérieux tu as monté le chauffage ? il y a le feu ? •

Elle aussi chaud, ça ne vient pas que de moi. Je rie avec elle en niant. "Non, j'ai ouvert la bouteille tout à l'heure!" Elle retire son haut et me laisse à la vue de sa poitrine caché par son soutien-gorge. Je reste le regard scotché à la vue jusqu'à ce qu'elle parle. "Hein? Non, je regardais pas tes seins... Euh... Tiens!" Je lui tends la bouteille, les joues rouges et les oreilles brûlantes. Je me lève soudainement, le pantalon serré. "On va dans la piscine, j'en peux plus. Je sors à l'extérieur et retire l'intégralité de mes vêtements. Je saute dans l'eau fraîche qui fait redescendre mes idées. Bon sang, y'avait du viagra dans ce gâteau ou quoi?

"Quoi mes seins ? Ils sont corrects, non? " je bois une grande gorgée de coca avant de le voir filer à l'extérieur, je n'arrive que pour voir le corps nu de Sev plonger dans l'eau. Bon sang...J'ai envie de lui sauter dessus. Je retire mon short, alors qu'il me demande de le rejoindre. "Minute...j'y arrive pas !" Je me prends les pieds et je chute sur le transat en riant. "Te fous pas de moi !!!" Je plonge à mon tour dans l'eau rafraichissante, mais qui ne fait pas autant effet que prévu. Une fois dans l'eau, je retire mon soutien-gorge qui me gêne maintenant qu'il est mouillé, je le jette sur le rebord et je lève les bras en l'air montrant ma poitrine avant de replonger. A croire que j'étais frustrée à ce point ou alors...je ne sais pas...je ne sais plus. Je nage vers lui et regarde dans l'eau sans gêne. "Tu es nu...c'est pas bien...c'est pas bien...comment veux tu que je détourne les yeux, c'est pas du jeu...je suis atrocement frustrée moi !"

Elle chute et je ne peux retenir mon rire. Elle me rejoint en sous-vêtement avant de retirer son soutif qui me laisse une vue sur sa poitrine. Elle se rapproche de moi dans l'eau et j'étire un sourire à ses paroles. " Toi aussi, t'es frustrée... Alors, on est deux." Je me rapproche d'elle, mes deux mains venant trouver refuge sur ses hanches. " On ne devrait pas faire ça..." Elle hoche de la tête et pourtant, je me penche vers sa bouche pour lui voler un baiser qui devient bien vite, moins sage qu'il ne le devrait. Nos deux langues s'enlacent, s'enroulent alors que mes mains viennent recouvrir sa poitrine. Je m'écarte, plongeant pour me rafraîchir. "J'ai des fourmis dans tout le corps. Je devrais sortir de l'eau mais la seule chose dont j'ai envie, c'est de t'embrasser encore, et encore, et encore... Et plus encore." Je me rapproche d'elle à nouveau, glissant une main dans ses cheveux trempés. "J'ai envie de coucher avec toi, j'ai envie de t'aimer de mille façons. J'ai envie de baiser quoi!"

" Alors on est deux aussi... ne t'arrête pas ou c'est moi qui vais te violer" J'enroule les jambes à son corps et je sens très présente sa virilité qui ne demande qu'une partenaire de jeu. Si j'avais chaud, j'ai encore plus chaud maintenant. Je m'écarte de sa bouche. "Baise moi...personne ne le saura...depuis le temps que ton petit cul me fait de l’œil...on aurait tort de s'en priver" Il me repose, plongeant et je sens mon slip glisser sur mes jambes et sa bouche parcourir mes jambes jusqu'à mon sexe avant de ressortir de l'eau. Je lui saute presque dessus, comme une affamée sur un steak, trouvant refuge dans sa bouche et mes mains dans ses cheveux. Je suis une bête sauvage en manque de tout de lui.

Je n'aurais pas dit mieux. Aussitôt, aussitôt fait. Je plonge sous l'eau pour faire descendre sa culotte, embrassant son corps en apnée. Qu'elle est belle. Je frôle ses deux lèvres avec ma bouche avant de remonter à la surface. Elle me colle aussitôt et je l'approche jusqu'au rebord de la piscine. Ma bouche descend jusqu'à sa con que je dévore comme un affamé, descendant jusqu'à sa poitrine. Mes deux mains se posent à sa taille et je la soulève légèrement pour faire sortir sa poitrine humide de l'eau afin de pouvoir l'embrasser à ma guise. Ma langue s'enroule sur ses pointes durcies qui ne demande que mes ravages linguales. Puis, elle glisse jusqu'à ma bouche et j'emmène mon bassin contre le sien, la sentant guider d'une main ma virilité dressé jusqu'à son four. Je grogne, mes deux mains sur le rebord de la piscine alors qu'elle accroche ses jambes à mes hanches. Mes lèvres mordillent les siennes et je commence ma danse en elle.

Putain ce que j'aime ce genre de partie de jambes en l'air, ok, je n'en ai pas eu des comme ça. Mais je m'en balance, il est là, j'ai envie de lui. Et je ne suis pas capable de penser rationnellement. Il vient en moi, enfin, la délivrance. L'eau remue de plus en plus autour de nous et j’exprime le bien qu'il me fait assez bruyamment. "Oui...hummm...oh putain...si j'avais su que me taper Tom Juno serait aussi bon, je t'aurais violer depuis longtemps..." On ne va pas jusqu'au bout, préférant s'arrêter pour exécuter une autre danse. J'ai l'épiderme en feu, dès qu'il me touche, je décolle complétement, c'est l'explosion à chacun de ses mouvements, c'est trop bon. Il me soulève pour me placer sur le rebord de la piscine, écartant mes cuisses pour aller s'amuser plus bas. Mes jambes sur ses épaules, je prends un pied d'enfer et je viens plus que vite. Il redescendant dans l'eau, complément dans les nuages et je m'amuse pendant un temps avec sa virilité avant de me déhancher sur lui, le laissant prendre son pied lui aussi.

Après avoir pris un pied royal même si je n'ai pas été jusqu'à l'extase et la délivrance, je prends un pied d'enfer. Je ne me souviens pas avoir été aussi fougueux, brutal et sauvage dans mes liaisons intimes. Je finis par l'installer sur la piscine pour m'amuser entre ses cuisses, l'envoyant valser dans un monde de plaisir. Puis, elle me rend l'appareil et bordel, j'ai jamais été aussi grossier qu'en sentant sa bouche sur ma virilité. Je grogne, je gémis sans aucune retenue. Puis, elle remonte et j'emprisonne son visage dans mes mains pour l'embrasser, lui faire comprendre à quel point cette caresse a été apprécié. Puis, elle me pousse jusqu'au rebord pour s'installer sur ma verge et elle se déhanche avec rage. Provoquant nombreux frissons de plaisirs sur mon épiderme, je suis complètement en transe et mes ressentis sont décuplés. Je n'ai jamais pris autant de plaisir. La tête qui tourne, je suis en nage et j'ai encore plus chaud. J'ai même l'impression que l'eau crépite autour de moi. Je vois une petite fumée de chaleur sortir de nos peaux en fusion. Je déraille complètement et j'aime ça. Je me raidis soudainement, sentant la délivrance approcher. Je descend une main jusqu'à son épicentre pour le torturer afin de ne pas partir comme un sauvage seul dans le nirvana. La pression explose et on se retrouve à flotter ensemble, sans pouvoir se détacher. Les étoiles dansent dans mes yeux. Une main sur sa poitrine, je finis par venir donner quelques coups de langues derrière son oreille. "Je ne sais pas toi, mais moi, je ne suis pas rassasié!" Je lui prends sa main pour la poser sur ma virilité à nouveau en pleine forme.

La frustration a parfois de drôle de façon de se montrer, cette épisode de ma vie pouvait le confirmer, même si à un moment il m'était venue à l'esprit qu'il n'y avait pas que du chocolat dans le gâteau de ma soeur, elle aura au moins servit à quelque chose, me donner une putain de baise avec un mec dont je suis complétement raide dingue. Je vole, je plane, je prends mon pied et lui aussi. Mieux encore, lorsqu'il en redemande, je souris, moi aussi, j'ai encore envie de lui. "Si on se rapatriait dans ta maison ?" On sort sans se décoller une seule fois, c'est à ce demander comment on fait pour avancer. Il m'emmène dans sa chambre, endroit où je n'ai jamais dormis avec lui, je le pousse et je lève un sourcil devant le spectacle qui s'offre à moi. "Personne, pas même une actrice n'aura la chance et la vue que tu m'offres ce soir." je me fais féline, je suis en flamme, je ne suis pas moi-même. Mon entre-jambes en redemande encore, j'embrasse ses mollets, je lève, je joue, je fais glisser ma poitrine sur lui, j'arrive dangereusement à son entre-jambes, je lui fais des choses que j'ai surement vu une fois ou deux dans un film porno, des choses qu'en temps normal, je n'aurais jamais oser faire. Je redessine ses pectoraux avec ma langue, laissant la trace parfois. Ma main se pose sur sa pomme d'adam que je martyrise avec plaisir, embrassant l'arrête de sa mâchoire et me perdant dans son cou.

Je ne sais plus quoi dire, quoi faire. Je m'enfonce dans mon lit au fut et à mesure qu'elle prend son ascension sur moi. Je perds mes repères, mon nom et mon prénom. Je n'ai plus aucun souvenir et je ne m'accroche qu'au haut de son visage, ne voyant rien autour de moi. Mes grognements remplissent ma chambre, j'en veux encore plus et ma main dans ses cheveux lui donnent le rythme des caresses qu'elle effectue sur mes jambes, ventre et autres endroits sensibles. Mes mains ne sont pas timides et vont ouvertement caresser ses fesses rondes, se glissant dans la fente de son mont de venus pour venir cueillir quelques gouttes de son eau de jouvence. Je n'ai jamais été aussi libre sexuellement qu'en cet instant. Je retourne les positions pour aller, moi aussi, lui donner quelques prouesses dont je suis capable. Ma bouche retrace chaque courbe de son buste, descendant jusqu'à son intimité. Je lève ses jambes, le collant l'une à l'autre et les laissant en l'air tandis que je m'applique à recouvrir ses lèvres chaudes, cachant le fruit délicat de ma bouche et de ma langue. Je descend et remonte, offrant des caresses qui ferait pâlir une vierge. Mes doigts s'amusent également en rythme, cherchant le point le plus difficile d'une femme.

La nuit la plus débridée de ma vie et le pied le plus incroyable que je puisse avoir. Je le sens partout sur moi et je ne suis pas en reste, il est un amant comme on en fait plus et je me laisse complétement aller avec lui testant des choses qui m'auraient fait rougir en temps normal. J'enchaine les orgasmes comme jamais. M'accrochant parfois à la tête du lit, les mains tendues et lui qui vient en moi avec ardeur, allant jusqu'à dévirginiser un endroit jamais exploité par aucun de mes anciens amants. Tout y passe, le lit, le sol, la table, sa commode, la douche, tout. Je suis insatiable et lui aussi. il est près de 5h du matin, lorsqu'on s'éteint l'un contre l'autre, épuisés et enfin rassasié l'un de l'autre. Ma tête repose sur son torse alors que je commence à ressentir le besoin de dormir. Tom me colle à lui, caressant mon bassin et avant que je ne m'en souvienne, je sombre contre lui, sentant encore le feu de nos exploits sexuels.

Je n'ai jamais eu une nuit comme celle-ci. Je me suis endormi comme une masse avec elle contre elle. Une nuit de pure sexe dont j'espère me souvenir toute ma vie. Mais lorsque je me réveille ce matin-là, vers midi, j'ai mal à la tête mais surtout un trou noir total. Je me souviens du film devant la télévision puis plus rien. On a du se coucher tôt, tellement fatigué l'un comme l'autre. Mais, quelque chose est étrange, je le sens à ce poids sur mon torse. J'ouvre les yeux, voyant le haut du crâne sombre sur moi. Je me redresse, réveillant ainsi ma partenaire qui n'est autre que Victoire. Le drap tombe m'offrant ainsi la vue de sa poitrine nue. Je tourne la tête alors qu'elle tire le drap. Je passe une main dans mes cheveux. Bon sang, qu'est-ce qu'il s'est passé. Je me racle la gorge, elle est sèche. "... Je..." Mais rien ne sort, j'ai les joues rouges. Bon sang. "Tu... hmh... je suppose qu'on a... enfin tu vois..." Je suis gêné mais plus encore, énervé de ne pas m'en souvenir. Qu'est-ce qu'on a fait? "Bon... c'était une erreur... Pour hier, enfin cette nuit... Tu... tu t'en souviens?"

Je suis dans un merveilleux rêve, je plane, grimpant sur des échelles immenses qui touchent le ciel, je suis libre et je me sens tellement bien que je n'ai pas envie de me réveiller, pourtant, j'entends la voix de Tom qui me tire de mon sommeil. Ouvrant, les yeux, je me redresse pensant qu'on s'est endormit, mais lorsque je me rends compte que je suis nue collée à lui, je m'écarte remontant la seule chose que j'ai sous la main le drap. Bordel de merde ! Lui et moi dans un lit, ça on l'avait déjà fait, mais pas entièrement nus. Il rougit et je me sens soudainement honteuse bien que je ne me souvienne de rien sauf du gâteau qui m'avait donné un peu chaud. "Tu crois qu'on a...? Merde...oui, non, je veux dire, je ne me souviens de rien...on a peut être rien fait..." En vérité je tentais en vain de me convaincre, j'avais des courbatures partout et la légèreté d'une après nuit sexuellement active. "Oui, je suppose que c'était une erreur..." Je me redresse pour voir si mes vêtements trainent quelque part, mais rien. "Tu...veux bien te retourner que je sorte...Même si...je suppose que tu as déjà tout vu de moi, maintenant..." Je me lève cherchant mes vêtements avant de faire chou blanc et de demander à Tom si je peux lui prendre une chemise dans son armoire. Alors qu'il détourne les yeux, je me mets à rire nerveusement. "tu es aussi gêné que moi ?"

Je ne sais pas quoi dire, ni comment réagir face à ça. J'aimerais être aussi naturel qu'avant, mais avec ce réveil plutôt original et qui n'aurait jamais dû avoir lieu, je suis perdu. J'entends déjà Bram me dire qu'au moins, je ne suis plus frustré et c'est vrai, que je me sens plus libéré. Merde. Je détourne les yeux lorsqu'elle s'habille avec une chemise et je passe une main dans mes cheveux, la rejoignant dans l'hilarité nerveuse. "Ouais... je me sens con surtout." J'aimerais m'en souvenir bordel! " Hmh, tu veux un petit déj?" Je prends sur mon côté comédien pour placer cette histoire dans un coin de mon esprit et reprendre mon attitude habituel. Merci les années de pratique dans le cinéma. Je descend en bas, caressant mes trois chiens avant de leur ouvrir la porte fenêtre. Je suis dans la cuisine lorsque Victoire me rejoint en chemise. Et c'est à ce moment-là que Maxyne rentre. Elle nous regarde, s'excusant et rebroussant chemin arrière. Je la rejoins à l'extérieur pour m'excuser. Elle est un peu froide, et je lui laisse sa journée. Lorsque je reviens vers Victoire, je suis penaud. J'ai l'impression que ma mère vient de me surprendre. Je rejoins Vic et lui en fait part. "C'est bizarre, j'ai l'impression que c'est ma mère qui vient de me surprendre et que je vais me prendre une soufflante demain..."

" Oui, je meurs de faim...A croire qu'on a fait des exploits cette nuit" Je ris, mais en fait, il est plutôt jaune. je ne devrais pas me sentir mal, après tout, il n'a pas de souvenir et moi non plus, mais je ne peux m'empêcher d'avoir un point au coeur dû à ses paroles de dire qu'il ne s'est rien passé, qu'on reprend là où on en était avant. Bordel, j'ai couché avec Tom et je n'ai même pas l'once d'un souvenir de ça. Ce qui me surprend le plus, c'est que...j'ai envie de m'en souvenir et l'envie de recommencer, de le toucher, qu'il m'embrasse. Mes pensées sont vites refroidies par l'entrée de Maxine qui nous trouve en quelque sorte dans un moment d'intimité, en même temps, c'est quoi cette manie d'entrer sans prévenir, elle n'est pas chez elle, cette greluche ! Je lève les bras faisant remonter la chemise de Tom sur mes cuisses. "tu es grand, elle n'a pas à te dire quoi que ce soit, ce n'est pas comme si elle était ta petite amie...pardon...c'était méchant...ce qui m'inquiète le plus, c'est que je ne retrouve pas mes sous vêtements ici non plus..."je me tourne vers lui voulant tourner cela à la dérision. "Qu'est ce que tu m'as fait hier soir...tu as manger ma petite culotte ou quoi ?"

"Ouais... Je sais bien. Enfin bon..." Je lève les épaules alors qu'elle parle de sa petite culotte. Je baisse la tête, les épaules remuant de mon rire. "Je crois bien... Quoi que, l'un de mes chiens avaient des visions sur toi. Si on l'a laissé traîné quelque part, il peut l'avoir emmené dans son panier." Elle me pousse de l'épaule et j'étire un sourire. On sort pour prendre le petit-déjeuner lorsque je vois mes vêtements sur le sol près de la piscine. Je m'en approche et remarque deux tâches sombres au fond de la piscine. "VIC!" Elle arrive et je lui montre l'eau d'un signe de tête. "Je crois qu'on a retrouvé tes sous-vêtements. Je savais pas que tu étais une sirène. Ca peut que venir de toi, dans l'eau..." J'étire un sourire moqueur.

" Tu as voulu me noyer, c'est pour ça...J'étais trop fougueuse pour M. Juno, alors tu m'as..." Je m'arrête dans mes explications, parce que j'imagine de quoi la piscine à été témoin. "Va falloir que j'aille les rechercher...tu as...une perche ou autre chose...parce que si j'y vais avec ta chemise, je ne veux même pas savoir comment je ressortirais." Ce qu'on peut être con lorsqu'on est gêné. Nous finissons notre petit déjeuner et Tom retourne dans la maison avec un short de bain et plonge pour récupérer mes sous vêtements. il me les tend et je les saisis un peu rougissante. J'ai envie de le dévorer, tout mouillé comme ça. J'ai subitement une sorte de flash, lui et moi entrain de s'embrasser comme jamais dans cette piscine, fugace mais électrique. "Je vais rentrer...Tu...M’appelles si tu as besoin de moi, ok..." Je rentre avec le plateau et j'enfile mon short sans culotte, je ramasse mon top et garde sa chemise. Avant de filer, j'avais besoin de parler, mais personne autour de moi, ne pouvait être mon auditoire. je me sentais mal...très mal.

Plusieurs jours passent, on s'appelle mais on a pas eu l'occasion de se revoir. Moi, je tourne en rond chez moi. Je ne sais pas quoi faire. Et finalement, sur les bons conseils de Bram, je décide d'aller voir un hypnotiseur pour me souvenir de cette soirée. Et bordel, lorsque je suis ressorti. Putain de soirée de fou. J'en rougis de me souvenir tout ce qu'on a fait et maintenant, toutes les allusions à la dérision qu'on se faisait, je pourrais plus. J'ai fais avec elle, des choses que j'ai jamais faite avec d'autres comme aller derrière ou des positions folles. Une pure nuit de folie et... Mon téléphone sonne, c'est elle. Elle propose une soirée et je ne peux refuser. La soirée est... tendue. Je ne réponds plus à ses petites phrases d'humours sur notre nuit parce que j'en ai tous les souvenirs. Je rougis aux allusions et je me surprend à observer ses formes lorsqu'elle me regarde pas. Je crois que je suis réellement fou d'elle. J'ai des sentiments, ça j'en suis certain mais pas seulement. Je suis devenu accro à son corps en une nuit. Le mien la réclame, c'est dingue. Elle a sentie que quelque chose ne va pas mais je ne dis rien. Et on ne se revoit pas pendant plusieurs jours, jusqu'à la fameuse soirée de Gala. Direction NY. Le trajet dans l'avion se fait dans le silence jusqu'au moment où je le brise. "Demain, j'ai un shooting photo et une interview donc... tu pourras faire ce que tu veux!" Ce que j'ignorais, c'est que Bram avait confié à Victoire ma visite chez l'hypnotiseur. D'où son manque de répartie depuis qu'on était dans l'avion. Comme deux inconnus obligés de se côtoyer. Ça promettait pour l'hôtel ce soir. Et en effet, après le repas, on s'est allongé chacun de son côté. Sans échanger un mot.

"Humm....ok parfait..." je ne suis pas très loquace, je n'arrête pas de me demander ce qu'il a pu se souvenir, ce que j'ai fait. C'est terrible de savoir que lui sait et moi non et le pire, c'est qu'il ne m'en avait même pas parler. Déjà que je me sentais mal avant, mais là, c'était pire que tout. J'avoue ne pas être tout a fait agréable avec lui, même lorsqu'on avait traversé l'aéroport, j'avais été distante, au point que les photographes nous hurlaient de nous rapprocher pour une photo. J'avais fait ce pourquoi j'avais été payée, mais le coeur n'était pas là. La nuit était arrivée et je m'étais coller dans mon coin du lit en prenant bien garde de ne pas le toucher. il m'avait demandé si tout allait bien et je lui avais sorti un mensonge comme quoi, je m'étais pris la tête avec Louison et que ce n'était pas de sa faute à lui. Mais en vérité, je brûlais d'envie de lui envoyer tout dans la tête. J'étais en colère oui, d'une parce que je ne pensais qu'à lui jour et nuit et qu'en plus, contrairement à lui, j'étais plus que frustrée de ne pas savoir la fin mot de l'histoire. Le lendemain, je l'avais vu se lever et quitter la chambre, me laissant un petit mot et j'avais bien sur souris en le lisant. J'avais tenté toute la journée de me changer les idées et puis au détour d'une rue, j'étais tombée sur une plaque de médecine, hypnotiseur. ni une, ni deux j'étais entrée dans la cabine et j'avais attendu une heure avant de pouvoir le voir. il avait d'abord rit de ma demande avant de me faire ma séance et croyez moi, mais à la sortie, je n'étais plus la même. Je comprenais un peu plus les raisons du silence de Thomas. Je ressentais un mélange de honte et de bien-être. Je passais par le coiffeur et maquilleur avant de retourner à l'hôtel.
Alors que j'entrais dans la chambre, je trouvais Thomas dans son costume et j'en conclue que j'étais en retard, je m'empressais de retirer mes vêtements, me moquant qu'il était présent et qu'il regarde. après tout...vu ce qu'on avait fait, je n'avais pas à me montrer pudique. "Tu peux me fermer ma robe, s'il te plait ? " Je sens ses mains sur moi et je frisonne avant de me retourner vers lui. "je suis assez bien pour toi ?"

Je tourne en rond dans la chambre, déjà en costume et parfumé lorsqu'elle arrive enfin. Elle se déshabille et je me retourne pour ne pas avoir son corps à ma vision. Je viens vers elle lorsqu'elle me le demande et remonte la fermeture de sa robe. Elle se retourne vers moi et j'étire un sourire. " Tu es parfaite, comme toujours... Prête?" Elle hoche de la tête et on sort de la chambre, une main à ses hanches. On quitte l'hôtel sous les flash pour se rendre jusqu'à la soirée de gala pour l'inauguration d'un parfum. On rentre et on fait sensation sur le tapis rouge, face au photographe. On se risque même à un baiser devant les photographes qui nous assaillent. On rentre à l'intérieur et je présente Victoire à de nombreuses personnes. La soirée est parfaite, on est de nouveau en parfaite harmonie. Je suis redevenu naturel et elle accepte chacun de mes gestes. Je ne me force même pas à l'embrasser ou l'avoir contre moi. Je laisse trop parler mon cœur, c'est mauvais. Puis, Samantha, une ancienne amie et surtout, petite-amie se dirige vers nous et s'installe à côté de moi pour discuter. Je présente Victoire pour la mettre en avant et finit par me prendre par les souvenirs de nos casting qu'elle évoque. Puis peu à peu, sans m'en rendre compte, elle avance sur un terrain glissant. "Et tu te souviens de cette semaine qu'on a passé, sans sortir de la chambre tant on était occupé dans le lit." dit-elle en regardant Victoire. Je suis un peu embarrassé et passe une main sur l'arrière de ma tête. "Oui, oui je m'en souviens..."

Les flashs qui crépitent nos noms prononcés, je me sentais mieux. Sa main sur moi, j'avais des frissons dès qu'il me touchait pensant à cette fameuse nuit qu'on avait passé ensemble. Ce fut pire encore lorsqu'il m'embrassa, j'en voulais plus. Je voulais qu'il m'embrasse comme dans la piscine. Mais une chose était sûre, j'étais plausible lorsque je le regardais avec amour sous les feux des photographes, tout autant lorsqu'on parlait avec d'autres lors de la soirée. Ce ne fut qu'au moment où, la soit disant Samantha, commença à parler de ses ébats avec Thomas que je commençais à sentir un sentiment exploser dans mon cœur et ma tête. Cette petite salope faisait exprès de parler de ses souvenirs pour me rendre jalouse ou pire encore pour récupérer Tom. Sans m'en rendre compte mes yeux devenaient deux armes prêtes à faire feux. Et Thomas qui ne tentait même pas de nier, elle lui faisait de l'effet, encore...Après tout, il était libre, je n'étais que son employée. Vertes de jalousie, je lâchais son bras et je repoussais légèrement lorsqu'il me rapprocha de lui. "Je vous laisse...vous avez des choses à évoquer visiblement..." je le laissais sans autre explication, allant droit vers les toilettes pour dames et poussant la porte violemment sous le coup de la colère. devant le miroir, je pestais intérieurement.

"Vic!" Mais elle part et pas de bonne humeur. Les sourcils froncés, je me lève pour la rejoindre mais Sam me retient par le bras. Je me retourne vers elle avec une grimace. "Écoute Sam, on a passé des bons moments mais ils appartiennent au passé et je suis avec Victoire. Je l'aime!" C'est sorti tout seul. Je me retourne rapidement pour la rejoindre dans les toilettes où je l'ai vu disparaître avant que Sam me retienne. J'ouvre la porte, même si je ne dois pas être ici et verrouille derrière moi. Elle a l'air en colère et je ne comprends pas pourquoi. Je m'approche d'elle mais elle me repousse une nouvelle fois et veut partir. Je l'a retiens par le bras et l'oblige à m'affronter. "Qu'est-ce qu'il y a? Samantha n'est qu'une amie, il n'y a rien... Quoi?" Serait-elle jalouse? Rien que d'y penser, j'en ai des frissons.

"Ne me dis pas que ce n'est qu'une amie...tu as couchée avec elle...Peut être que toutes les filles avec qui tu couches ne sont que tes amies...comme moi ?!" je m’énerve et je ne contrôle pas mon flux de paroles dans ces cas là, alors je m'éloigne, lui tournant le dos et tentant de reprendre le contrôle. "Je sais pour cette nuit là, je sais que tu es allée voir un hypnotiseur...Bram a vendu la mèche...tu auras pu m'en parler...tu sais ce que cela m'a fait à moi de ne pas savoir et toi, oui !?" Il semble perdu et je déglutis difficilement. "Je suis allée en voir un aujourd'hui...ce qui me rend folle, c'est que...cette situation me rend...dingue. Je veux tout arrêter, Tom, ça va trop loin et je....Je ne supporte pas te voir avec ce genre de filles qui te touchent qui te...rappellent combien toi et elle c'était merveilleux...je ne suis pas comme toi, capable de faire semblant...Je me barre !" Je passe devant lui en colère et toujours aussi jalouse, il tente de me retenir à nouveau et je le pousse avec force, mais ses bras son plus puissants que les miens. "Lâches moi, où je hurle !"

Je me sens couillon. Elle me fait réellement une crise de jalousie. Et je ne peux que le comprendre. Moi-même je ne supporterais pas de voir ces anciennes conquêtes lui tourner autour. Seulement, elles ne sont pas nombreuses les miennes et Sam, ne fera plus la même erreur. Mais quand elle m'annonce qu'elle sait tout, je déglutis. Merde. Bram, je te retiens. Je passe une main nerveusement dans mes cheveux. Et la panique s’empare de moi quand elle annonce qu'elle veut tout arrêter. Elle ne veut même pas que je parle. Je la retiens pas le bras mais elle force. Je suis obligé de la maintenir avec plus de force pour éviter qu'elle prenne le dessus. Je croise son regard et elle me dit qu'elle va hurler si je ne la lâches pas. "Alors hurles!" Mais je ne lui laisse même pas le temps de répondre que j'attrape son visage entre mes mains et que j'écrase mes lèvres sur les siennes avec force et envie. Je l'a fais reculer jusqu'au lavabo où elle grimpe dessus, ses jambes de chaque côté de mon corps. Une de mes mains quittent sa tête pour aller caresser ce corps que je vois dans mes songes et mes souvenirs. "Je ne veux pas que tu partes!" Je croise son regard, retournant sur ses lèvres et reprenant cette fougue que je viens de faire preuve. Je l'a soulève avec facilité pour qu'elle soit totalement assise sur le lavabo, relevant sa robe d'une main alors qu'elle détache mon pantalon. Mes dents attrapent sa lèvre que je mordille avec passion, avec désir. Et d'un mouvement de bassin, je retrouve son intimité. Je grogne, collant mon front au sien avec un soupir.