Mes mains caressent son dos et ses fesses mais je n'aime pas, je ne sens pas sa chair. Mes mains contournent son corps, glissant sous ses vêtements et remontant tout. D'une main agile, je dégrafe son soutien-gorge et mes mains peuvent glisser à loisir sur sa chair tendre et chaude. Sa bouche envahit ma nuque et je grogne, mon pantalon devenant étroit très rapidement. La frustration, l'envie d'être en elle se fait violence dans mon corps et je bouge du bassin, frottant mon membre gonflé contre son entrejambe bien trop caché par son jean. Je me lève du canapé, la soulevant d'un bras et je déboutonne son pantalon, le faisant glisser sur ses jambes. Ma main glisse sur ses fesses, pénétrant l'intérieur du tissus et elle écarte les jambes pour coller son triangle contre la bosse de mon jean. Ses mains retirent les boutons et je la colle contre la paroi de la grange, juste à côté de la grande ouverture. Si mon père passait par là, il nous verrait aisément. Je lève ses mains que je fais cogner au dessus, gardant ainsi une certaine domination sur elle. Ma bouche descend sur sa poitrine que je torture avec l'aide de ma langue et mes dents. Je grogne, elle gémit et cela ne fait qu'accroître ce puissant désir qui m'ensorcèle le sang. Mon bassin se cogne contre le sien, mimant l'acte sans pourtant envahir sa chaleur qui m'obsède.

Ses mains sont partout à la fois, fortes et fermes, j'aime sa force, son désir de moi. J'ai besoin tout comme lui, de puissance pour nous prouvez qu'on est bien vivants qu'on est bien l'un avec l'autre, mais aussi pour nous permettre d’évacuer la tension encore présente. Mon entre-jambes devient brûlant, mon ventre douloureux, tellement je le désire en moi. Il frotte encore, je gémis ne prétends pas attention si ses parents peuvent nous entendre. Je suis égoïste, totalement égoïste. Je me soulève un peu, glissant ma main droite dans son caleçon pour saisir avec fermeté son sexe entre mes doigts. Sa bouche s'entre-ouvre et j'en profite pour laisser nos langues mener la guerre. Mes mouvements de vas et vient se font de plus en plus pressant sur sa virilité grandissante. Je dégage ma main entourant mes bras à sa tête, enfouissant mon visage dans son cou, le laissant mener la danse qui n'aboutit pas encore.

La tension monte, elle devient de plus en plus oppressante. Je sens l'envie, ce désir palpable faire frémir chaque parcelle de mon épiderme. Et ses caresses lascives ne font qu'augmenter la chaleur et l'envie brutale de la prendre. Je plaque son dos une nouvelle fois contre le mur, sans forcer pour éviter de la blesser mais suffisamment fermement pour lui faire comprendre à quel point j'ai envie d'elle. Ma main glisse entre ses cuisses, retirant la dernière barrière de tissus qui gène. Une jambe tombe pour faire passer sa culotte et je la retire de l'autre main en caressant sa jambe douce. Mon caleçon se baisse et je frotte l'extrémité de mon membre entre ses lèvres humides. Elle soupire et j'attrape une lève entre mes dents. Sa main guide mon membre pour passer le barrage et trouver la chaleur de son triangle. Je m'enfonce complètement d'un mouvement, grognant. Nos fronts se collent et je murmure alors contre ses lèvres ces quelques mots qui vont tracer notre destin. "Officiellement, tu deviendras ma moitié... bientôt!" Elle sourit et je réponds avec le même étirement. Ma bouche se fait plus douce contre la sienne et je commence à bouger du bassin entre ses cuisses, mes mains recouvrant sa poitrine dans une caresse délicate. Son poids ne pèse rien, aidé par le mur mais elle semble si frêle entre mes bras, ce qui accentue cet amour pour elle et l'envie de la protéger envers et contre tout. Mais j'oublie durant un instant les élans d'amour pour devenir fougueux et continuer cette danse langoureuse dans son triangle.

J'ai envie de lui comme jamais, voir même plus que cette fois dans les toilettes. Je ne pensais pas cela possible, mais pourtant, je dois bien admettre que je ne peux lutter contre cette envie de lui. Mon vœux est bientôt exaucé et je gémis, voir même laisse échapper quelques cris de plaisir absolu. Avant lui, je n'étais pas adepte de l'amour fougueux, entre ses bras...j'en demande encore et encore. Ce n'est que passion et transe, j'aurais tendance à nous prendre pour deux animaux en manque de plaisir charnel. J'attrape sa lèvre inférieure la torturant entre mes dents, suçant avec avidité ce morceau rougit par le sang. Mes jambes s'enroulent à ses hanches, serrant aussi fort que je le peux, je sautille dans ses bras, levant les bras pour l'aider dans ses mouvements. La pression est trop forte pour nous, je sais qu'il ne durera pas longtemps, mais pour moi, la jouissance est proche, je la sens déjà monter. Elle me foudroie d'un seul coup, sans sommation et je hurle bien malgré moi, secouée par de puissants spasmes post orgasmiques. Sur une échelle de 1000, cela fallait 3000, je n'avais jamais atteint de tels sommets.

Elle gémit entre mes bras et cela ne fait qu'augmenter mon plaisir pour atteindre le paroxysme. La délivrance, brutale et brûlante juste après elle. Car si je pouvais tenir encore quelques minutes, son violent orgasme, créant ce renfermement de son intimité et cette pression sur mon membre qui me fait partir peu de temps après elle. Mes genoux cède sous la force de cet orgasme et je me laisse choir au sol, la gardant au dessus de moi et caressant son dos. Je n'ai même pas la force pendant plusieurs secondes, minutes de bouger ou de faire quoi que ce soit d'autres que de recouvrir la chair de son dos avec mes mains. Mon regard tombe dans le sien et nous restons ainsi pendant un moment jusqu'à entendre ma mère nous appeler pour le dîner. J'étire un sourire, lui disant qu'on arrive et je passe une main dans les cheveux emmêlés de Victoire. Ses joues rouges montrent clairement ce que nous venons de partager et je reste, attendri par cette femme que j'ai entre mes bras. Puis on se lève et se rhabille en silence, non sans des regards en coin. Et c'est main dans la main qu'on rejoint mes parents. Ma mère esquisse un sourire, et l'ambiance devient beaucoup plus paisible que depuis notre arrivée. Sous la table, je caresse la cuisse de Victoire avec douceur. Et lorsqu'on se retrouve dans ma chambre, je reste au dessus d'elle, juste pour le plaisir d'être près d'elle mais sans forcément vouloir la prendre à nouveau. Je caresse son visage. "Comment ne pas aimer une femme comme toi Victoire?"

"Demande à tes fans...?" il sourit et je caresse lentement avec douceur ses bras. "Je sens toujours cette douleur dans mon ventre..A propos de tout ce qu'il s'est passé...que vas tu faire pour elle...pour l'agence...Je sais qu'on ne devrait pas en parler...mais ça m'obsède et j'ai peur...pour Louison...elle va le faire, tu le sais...Et si elle ruinait ta carrière...a cause de moi..." Je souris mais un peu tristement. "Je suis la pire des choses qui te soit arrivé. Je passe et je ne t'apporte que des problèmes..." Son nez caresse le mien et j'en profite pour me faufiler dans son cou, mon endroit de sureté, pendant qu'il me répond, sa voix résonnant dans son cou.

Je fronce des sourcils à ses mots, cherchant les réponses adéquates pour la rassurer. "Tu n'es pas une source d’ennuis pour moi. Lorsque j'ai cherché une escort, je savais qu'un jour ou l'autre, il y aurait un risque d'une fuite. Je ne m'attendais pas à tomber raide dingue d'elle et encore moins que sa patronne soit aussi vénale. Car tout n'est qu'une question d'argent Victoire." Je lui redresse le visage pour plonger mon regard dans le sien. "La seule chose que je peux faire, que je vais faire parce que... je le veux aussi... C'est révéler à tout le monde, la vérité. Dire réellement comment on s'est rencontré et comment je suis tombé amoureux de toi. Ma carrière ne sera pas touchée par ce qu'elle veut faire, puisque je l'aurais dit avant. Et puis, je me passerais plus facilement de tournage que de t'avoir à mes côtés." Elle semble touchée et j'embrasse son nez avec un sourire. "Quand à Louison, je ferais tout pour qu'elle ne subisse pas à cause de notre relation. Je connais Bram et je sais qu'il ne la laissera pas tomber non plus. Je serais là pour elle, pour toi... Je ferais tout ce que je peux pour vous aider."

Ma main vient se poser sur sa joue, caressant sa barbe naissante. "Je sais que je peux compter sur toi...J'aurais du le savoir avant de faire ce que j'ai fait. Je t'aime, Thomas, comme il ne m'a jamais été donnée d'aimer. C'est bien trop fort d'ailleurs, ça effraie un peu" Tom se pose près de moi, me laissant me lover tout contre son torse dont la chaleur est réconfortante. "Je suis crevée, je pense que la pression retombe...Serre moi fort, j'ai besoin de sentir ton corps" Mes mains s'accrochent à son dos, le serrant fort pour ma rassurer, pour être aussi proche de lui que possible.

J'étire un sourire et c'est ces plusieurs jours de pressions qui retombent lorsque j'entends enfin qu'elle me fait confiance. J'embrasse son front avec force, fermant les paupières. Mon dos frissonne lorsque je l'entends m'avouer qu'elle m'aime, trois petits mots qui peuvent faire déplacer des montagnes. J'enroule mes bras autour de son corps frêle, l'enfermant dans mon étreinte protectrice. Entends mon coeur Victoire, aucun mal ne te sera fait. Je te le jure que le premier à t'atteindre, ne s'en réjouira pas longtemps. Nous restons un long moment ainsi, jusqu'à ce que je sente la respiration de Victoire plus calme. Elle dort. Je l'observe un moment, venant embrasser ses paupières closes puis je m'allonge à côté d'elle, la faisant se lover contre moi avec un sourire apaisé. Le lendemain matin, je réveille en douceur Victoire à l'aube, déjà habillé avec un plateau pour le petit déjeuner. Je dépose un baiser sur ses lèvres alors qu'elle émerge difficilement. "Un petit dejeuner rapide, tu te prépares et je t'emmène en ballade toute la journée. J'ai déjà préparer le pique-nique!" Oui il est tôt et je ne dors plus depuis deux heures. Mais je suis trop excité. J'ai envie de profiter tant que l'on peut de la tranquillité et de lui faire découvrir le vrai Thomas.