Le décors de film d'horreur, une sonnerie qui nous mène vers un bidon où se trouvaient les deux portables, je commençais à flipper vraiment. Wyatt brisa le silence, hurlant vers l'étendue d'eau.
Une faible voix lui répondit et je roulais des yeux.

"Putain ! Mais qu'est ce qu'elles foutent sur le lac ! Vas falloir qu'on aille demander de l'aide, on va se perdre avec ce brouillard de merde !"

J'allais jusqu'à l'hôtel, demander à ce qu'on nous amène sur le lac, mais même le réceptionniste, dû téléphoner à un garde côtier pour nous faire embarquer sur l'eau. Une forte lumière éclairait les environs, mais même comme ça, on y voyait rien.

"PRUNILLLEEEEEEEEEEEEEE"

Nous étions glacés, heureusement qu'il y avait une couverture sur la barque pour nous mettre dessous, collée l'une à l'autre. J'avais la tête posée contre son épaule, tremblante de froid. Il faisait nuit, on entendait tellement de bruits que j'avais l'impression d'être en pleine film d'horreur. On sursauta en même temps, non de peur mais de surprise lorsqu'on entendit une voix au lointain. Maddie se mit à crier. Puis le silence à nouveau pendant une heure. On criait chacune son tour presque sans s'en rendre compte. Puis, le bruit d'un moteur inonda et je m'accrochais à Maddie.

- Mais ils vont nous passer dessus!

Wyatt:

A bord du bâteau, j'étais à côté du pilote, angoissé et à la fois hilare de cette situation. S'il ne faisait pas aussi froid, j'aurais demandé à faire une plaisanterie aux filles. Mais elles devaient être gelée.

- Faites attention de pas aller droit sur elle!

On voyait rien avec tout ce brouillard et pourtant au loin, on crut apercevoir une ombre avec la lumière. Je quittais les commandes pour aller sur le bord avec Rob, prêt à accueillir nos moitiés si cette ombre était leur barque.

Madeline : Il faisait un froid glacial et si je n'avais pas entendu la voix de Wyatt au loin, je me serais dit que nous allions y rester. On avait beau se parler un peu, le froid nous rendait engourdies, ce qu'on pouvait être bêtes tout de même. 
je vis une lumière au loin et je me levais, faisant des grands signes en hurlant, au risque de faire bouger la barque.

Rob :
Alors que le capitaine semblait savoir où il allait, je vis une ombre et je fis un geste à celui ci pour qu'il ralentisse. Plus nous approchions et plus les silhouettes de Maddie et Prunille apparaissaient. Arrivés à leur hauteur, j'ouvrais la barrière et je tendis la main à Prune, l'enroulant directement dans une couverture de survie, sur les conseils du garde côte. Lui frottant le dos, je l'emmenais vers l'intérieur de la cabine pour qu'elle retrouve un peu de couleur. J'embrassais son front, la serrant contre moi.

"tu m'as fait une peur bleue...qu'est ce qu'il s'est passé ?"

Prunille fut la première à monter et je laissais Rob partir pour attraper Maddie par les hanches, la faisant monter à bord. Je l'enroulais dans une serviette, serrant son corps tremblant contre moi.

-Tu es frigorifiée... Viens!

Je l'emmenais à l'intérieur, l'enroulant d'une seconde serviette et la serrant contre moi avec force. Elle m'avait fait si peur, surtout lorsque j'avais entendu ces téléphones dans le lointain. Des pires scénarios s'étaient installés dans nos têtes. Je déposais un baiser sur sa bouche froide.

-Vous qui vouliez voir le Loch Ness de plus près, vous êtes servie maintenant... Plus de barque, j'imagine?!

Je souris, la serrant contre moi.


Prunille
Ce fut avec délice que je fus accueilli par mon amoureux, fermant les yeux avec cette couverture chaude sur mes épaules. Cela faisait un bien fou. J'avais envie d'un bain brûlant, chose que je ferais une fois à l'hôtel, c'était certain. Rob m'emmena à l'intérieur et je me collais à lui après son baiser sur mon front. Il avait eu peur, j'aurais pu sourire mais j'avais été dans le même sentiment.

- Maddie a fait tomber le bidon dans l'eau je sais plus comment, avec nos téléphones. Du coup, elle a prit une rame pour le ramener vers nous, mais elle l'a lâché. Et j'ai essayé de ramener la rame avec l'autre, mais j'ai fais tanguer la barque en me penchant trop et je l'ai lâché aussi. Sans téléphone ni rame... J'ai cru qu'on allait se faire manger par le monstre!

J'eus un sourire peu convainquant.

"Par le monstre ?"

Je caressais ses cheveux, lui remettant vers l'arrière.

"Mon pauvre bébé...tu as dû avoir très froid pour penser au monstre qui n'est qu'une légende. Viens contre moi, on sera bientôt rentrés et je te ferais couler un bain très chaud"

Je pris une tasse ou je versais une tisane chaude pour le lui donner. Wyatt et Maddie arrivèrent et je sentis mes sentiments de peur me laisser le ventre en paix. Il ne fallu pas longtemps pour retourner vers la rive, je remerciais le garde côte avant de nous dépêcher de rentrer dans nos chambres respectives. Je déposais prunille dans le lit sous la couverture pendant que j'allais faire couler son bain.

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Maddie :
"Non, je ne suis pas prête de retourner sur une barque avec Prunille...J'ai bien cru ne jamais te revoir"

je me blottie contre son torse appréciant sa chaleur contre moi, j'avais les extrémités congelées et je sentais que j'allais avoir du mal à me réchauffer. On arriva enfin à l'hôtel et je me précipitais sur le lit, m'enroulant des les couvertures après avoir enlever mes chaussures. Je frissonnais littéralement.

"Comment tu as su qu'on était sur le lac ?"

-Oui...

J'étirais un sourire, buvant la bonne boisson chaude le temps de retourner jusqu'à la rive. Je me laissais emporter par Rob jusqu'à l'hôtel. C'était une sacrée journée et je n'étais pas prête de retourner sur une barque pour une petite ballade. Sous la couette, je reprenais des couleurs en entendant l'eau coulée. Rob revint me voir pour me dire que mon bain était prêt. Un sourire, je sortis des couettes, me dénudant complètement pour aller dans la salle de bain sans pudeur devant lui. Je me glissais dans l'eau chaude, lâchant un profond gémissement de bien-être.

-C'est trop bon...

Normalement, on devait sortir ce soir mais je pensais qu'avec ce qu'on venait de vivre, c'était exclu.

-Rob? On sort pas hein?...

Je retirais mes chaussures, l'observant sous la couette avec un sourire.

-On a demandé à la réception et ils nous ont dit que vous étiez allée vous promener là-bas. Alors, on y est allée. Rob a appelé Prunille et on a entendu vos téléphones sonner. Tiens d'ailleurs...

Je sortis son téléphone de ma poche pour le lui redonner.

-On a flippé, genre comme un film d'horreur. J'imaginais déjà un mec avec une tronçonneuse... Bref... On en a déduis que vous étiez sur le lac et on est allé demandé à la réception.

J'étirais un sourire, me glissant sous la couette près d'elle. Elle me donnait froid. J'embrassais son front.

-Viens, on va prendre une douche!

Je la soulevais avec la couette, l'emportant dans la salle de bain. Je fis coulée l'eau, la déshabillant en l'embrassant par intermittence. Puis, une fois nus, on prit place sous le jet d'eau chaud. Nos peaux allaient rougir mais au moins, elle allait reprendre des couleurs. Je la serrais contre moi, ma bouche dans sa nuque pour quelques baisers sans penser à aller plus loin.

-On va se commander un petit truc à manger et on va passer le reste de la soirée sous la couette, je vais te réchauffer pour te faire oublier ces longues heures glaciales! Je sais pas ce que je serais devenu sans toi... Tu m'as rendu accro!

J'étirais un sourire, redressant mon regard vers le sien pour caresser ses joues rondes.

Lorsqu'elle se déshabilla devant moi, je sentis mon désir pour elle monter d'un cran, son manque de pudeur me touchait plus que je ne laissais paraitre, elle avait un corps parfaitement dessiné et je me flagellais mentalement de penser aux plaisirs avec elle après ce qu'elle venait de vivre. Notre relation n'était pas encore à ce stade et je ne voulais surtout pas la bousculer surtout pas ce soir. Je restais donc en retrait dans la chambre, allumant la télé, alors qu'elle me demandait si nous allions sortir.

"Non, je ne pense pas, il est tard et je pense que tout le monde sera content de rester ici...Quelle aventure...ça nous fera de bons souvenirs au moins, on ne peut pas dire que notre semaine se sera passée sans péripéties. Entre l'ex de Wyatt et le barque, je pensais bien qu'on aura de quoi dire."

De ma place je n’apercevais que sa longue chevelure flamboyante, mais cela me suffisais pour imaginer le reste de son anatomie.

-De bons souvenirs... Ouais enfin celui-ci, j'ai pas envie d'en rire encore...

Mes doigts glissaient sur l'eau chaude, appréciant ce moment de bien-être. Lorsque ma peau commença à se rider, je sortis du bain, m'emmitouflant dans le peignoir. Je rejoignis mon robert sur le lit, posant ma tête contre son épaule avec un soupir.

-Je suis contente d'être avec toi... Tu as faim? Je vais commander un truc parce que moi, j'ai le ventre qui grogne depuis tout à l'heure...

J'étirais un petit sourire, déposant un baiser sur sa joue. Je l'aimais mon robert, comme une folle et plus encore maintenant qu'il voulait enfin de moi. Je n'étais peut-être pas la femme de sa vie mais j'espérais être la dernière. Je ne m'imaginais pas avec un autre et même si on disait que c'était rare de rester avec le même et de n'en connaître qu'un. Je raccrochais après avoir commandé, retournant vers lui sur le lit, posant ma tête sur son torse.

"Crois moi, j'ai pensé aussi à un film glauque...même si j'adore les ambiances tim burton, j'en suis revenue avec cette aventure..."

je me mis à sourire, tout contre lui, avant qu'il ne me soulève pour me déposer dans la salle de bain. D'une manière plus que sensuelle, il me déshabilla avec tendresse, et je me laissais faire. Depuis que j'étais avec lui, j'avais appris bien des choses sur moi. Lorsque l'eau coula sur moi, je me sentis bien mieux, bien que l'intérieur de mon corps semblait encore demander de la chaleur.

"hummm..." je ne trouvais pas la force de lui répondre, j'étais trop bien entre ses bras, sous l'eau chaude. Je voulais même fermer les yeux et me laisser emporter par la douce léthargie qui m'enveloppais soudainement. 

"Je suis ta drogue..." lui lançais je dans un murmure contre son épaule "Et tu es la mienne...humm...je suis bien là, je pourrais passer le reste de ma vie contre toi dans cette douche..."

Il sembla sourire, car je sentis les muscles de sa mâchoire se contracter. "Tu sais lorsque j'étais là bas, je me suis dit une chose...tu penses que si on demande au doyen de changer de chambre, on pourra s'installer ensemble ?"

Je me raidissais contre elle, soulevant son menton pour croiser son regard océan.

T'es sérieuse?

Elle semblait l'être et je ne pus retenir mon sourire. Certes, c'était tôt et nous étions ensemble que depuis peu, mais je l'aimais comme un dingue et je ne supporterais pas d'être séparé d'elle après avoir vécu d'aussi longues semaines avec elle, même si au final, ça n'était que trois. Des vacances longues mais parfaites. Je caressais sa joue de mon pouce, attendri.

Tu quitterais Prune pour t'installer avec moi?

Je déposais un baiser sur son nez.

C'est possible, j'ai un pote qui a demandé à changer de chambre une fois. Donc c'est faisable... Mais, tu préférerais mon dôme ou le tien? Je sais que nos chambres sont plus grandes vu notre bâtiment et les vôtres mais... si tu veux rester chez les spring, je m'en contenterais aussi.

Je glissais mes mains à ses hanches parfaites pour mes bras. L'idée de l'avoir toujours avec moi, c'était plus que plaisant.

"Oui, je suis bête, je n'ai même pas pensé à te faire venir à manger..."

Elle prit le téléphone plus rapidement que moi, et je me souvins que j'avais encore son portable dans ma poche. Je profitais qu'elle était entrain de parler, pour le déposer sur la table de nuit. Elle revint se blottir contre moi et je l'accueillais avec plaisir, caressant son épaule et sa tête.

"Tu peux te vanter de m'avoir donné des cheveux blancs avant l'heure...ma pauvre Prune..."

Elle redressa la tête et je me penchais pour l'embrasser avec une passion étonnante. Peut être encore sous le coup de la peur et la vision de son corps dénudé. Elle se redressa se mettant complétement sur moi et je sentis que les choses allaient un brin trop vite.

"Arrêtes, sinon, je ne vais plus me contrôler"

J'étirais un sourire. Me vanter, peut-être que je le ressortirais plus tard. Ou je savais déjà que lui se permettrait quelques moqueries dans l'avenir et je l'espérais. Ça ne prouverait que notre complicité futur. Je redressais mon visage vers le sien, recueillant un baiser prononcé par mon Rob qui fit vibrer ma poitrine. J'aimais l'embrasser, c'était indéniable. Sans malice, je me plaçais au dessus de lui pour savourer encore plus notre étreinte. Et lorsque nos bouches s'écartèrent, je fronçais des sourcils.

Te contrôler pour quoi?

Je croisais son regard brillant, cherchant une réponse. Mais ma naïveté était encore bien présente et surtout, mon manque de pratique en matière d'amour et de sentiment. Peut-être que j'aurais pu comprendre qu'il parlait de désir. Et je le fis plusieurs secondes plus tard, lorsque une lueur traversa mes prunelles sombres.

Oh... Tu vas me faire l'amour si je reste sur toi?

J'étirais un sourire, déposant un baiser sur son menton.

Je hochais de la tête à sa question, oui, j'étais très sérieuse, passer le plus de temps possible avec lui, oui, je le voulais et puis, Prunille était avec Rob maintenant, elle était grande et n'avait plus besoin d'une amie aussi proche d'elle. Enfin, nous resterions proches, bien évidemment, mais plus besoin de partager la chambre.

"je me fous de savoir dans quel dôme, du moment qu'on a notre petit "chez nous". Enfin, bien sur, je ne veux pas que tu prennes ça comme un engagement pour l'éternité...je sais que les garçons n'aiment pas trop se sentir enfermé dans une relation et je sais que me supporter tout le temps, ce sera différent. Mais, je t'aime et j'ai vraiment envie de tester notre relation. Voir, si on peut vivre ensemble dans un espace commun..."

"Euh et bien, c'est une possibilité, mais je ne...enfin dit comme ça...ça fait pas le même effet, c'est sur...mais en gros, oui. Tu vois, lorsqu'une femme, ta petite amie en l’occurrence, celle avec qui tu as envie d'être de toutes les manières vient comme ça, après s'être montrer nue à son copain, ouais...ça donne souvent le même résultat...on fait l'amour comme des bêtes, on s'écroule sur le lit et après on profite l'un de l'autre, mais...je ne pense pas sincèrement que ce soit, le jour de faire des galipettes avec ma petite Prune qui vient d'avoir une belle frayeur"

Elle était si naïve et si pure à la fois, que je me sentais presque gêné de lui violer cette candeur. Après tout, c'était grâce à cela, que mon coeur de vieux baroudeur s'était ouvert.

"Tu es une fille extraordinaire, ma prune et notre première fois, je veux qu'elle soit à ta hauteur pour que ne regrette pas que ce soit moi qui t'aie donné ce souvenir dont tu te souviendras toute ta vie. Tu comprends ?"

J'étais agréablement surpris, fier également que Maddie prononce ces mots-là. Je glissais une main dans ses cheveux mouillées, replaçant une mèche qui était collée à sa joue.

Je crois que tu seras la plus à plaindre. Me supporter du matin au soir, c'est difficile et pourtant, tu peux être fière parce qu'au final, on a pas tellement passé de nuit séparé loin de l'autre...

Me collant à elle, son corps se retrouva bientôt collé au carrelage tiède, mes deux mains de chaque côté de son visage. Elle était si sensuelle et désirable, et sa beauté était dans son innocence. Elle ne connaissait pas son potentiel. Peut-être ce qui me rendait si possessif. Bien que non, c'était mon caractère.

Alors, on demandera une chambre commune en rentrant dans mon dôme. Comme ça, je pourrais t'adorer du matin au soir, et t'aimer toute la nuit.

Avec malice, avec arrière pensée, ma main remonta de ses hanches jusqu'à sa taille, bifurquant sur son ventre pour aller caresser les monts de sa féminité. Mes lèvres vinrent se poser contre les siennes, ma langue envahissant sa cavité buccale pour un combat à la loyale avec sa comparse. Notre baiser passionné se transforma rapidement en besoin de chair et de tendresse, en besoin de sexe tout simplement. Soulevant son corps sans mal, je cognais son dos contre le mur, me frottant contre elle pour faire monter le désir.

J'étirais un sourire à ses paroles, imaginant déjà la scène qu'il venait de décrire. Rougir, ce n'était pas dans mon caractère. Peut-être fallait-il ressentir de la gène pour cela et c'était rare de me faire ressentir le ridicule ou la honte. J'étais attendrie, touchée par cet homme. Mon dieu, c'était mon homme. Ses dernières paroles me firent sourire, et je déposais un tendre baiser sur sa bouche, descendant de son corps pour me replacer à son côté.

J'attendrais que tu sois prêt...

Sa réaction ne se fit pas attendre et je ne pus retenir mon rire, alors qu'on frappait à la porte pour apporter ce que j'avais commandé. en peignoir, j'allais ouvrir à la jeune femme qui déposa un plateau sur la table. Je lui donnais un billet pour le pourboire. Je revins avec nos club sandwich sur le lit, Rob choisissant un film sur les chaînes de la télévision.

La plus à plaindre, peut être, je ne m'en rendais pas compte, j'étais amoureuse pour la première fois de ma vie et je trouvais déjà notre histoire plus que merveilleuse. bien sur, il y aurait des hauts et des bas, comme lorsque j'avais cru que j'avais été un pari, mais la vie n'est pas toute tracée, plus encore, la vie est belle a vivre et depuis que j'étais avec lui, je m'en rendais compte de plus en plus. son regard se mit à briller d'une manière que je connaissais bien et j'adorais être la cible de son envie. Lorsqu'il me regardait ainsi, le monde n'existait plus, j'étais au centre de son rayon lumineux et j'avais la chaleur sur moi, mais si un jour, il détournait son attention de moi, je savais que j'allais en souffrir éternellement. Ses mains s'amusèrent contre ma chair, me faisant déjà frisonner mais plus de froid cette fois. Lui et moi, nous étions fait l'un pour l'autre, j'avais besoin de lui, et il avait besoin de moi, faire l'amour n'était une obligation, mais un plaisir partager, un besoin mutuel de se sentir encore plus proche de nous montrer que nous appartenions l'un à l'autre. Mes dents se refermèrent sur la lèvre, laissant échapper un soupire non dissimulé lorsqu'il joua avec seins, une chaleur bien connue maintenant, envahie mon bas ventre, fourmis timides au début mais se transformant rapidement en volcan enflammé lorsqu'il m'embrassa, me soulevant pour venir frotter sa virilité tendue contre mon triangle des plaisirs. Le carrelage pouvait être froid, ça n'avait plus d'importance, je ne voyais que par lui et par mon plaisir. je sentis la tension monter entre nous, sans jamais qu'il ne fasse le geste qui nous aurait uni. Nos caresses étaient sensuels, tendres et c'était bien plus jouissif de ne pas faire la chose dans l'immédiat. j'adorais ça.

"Jamais je ne me lasserais de toi, Wyatt...Jamais..."

Ses paroles me firent sourire, mieux, elles me donnèrent de l'élan pour nous faire monter petit à petit, mais sûrement jusqu'au nirvana. Mon membre se frottait contre son mont de vénus, me rendant aussi ivre qu'elle de ne former plus qu'un. Mais je voulais nous rendre fous, nous rendre presque frustré de ne pouvoir être l'un en l'autre. Mes mains pinçaient sa chair alors que je descendais ma bouche sur sa poitrine, happant les pointes sombres et durcis par mes soins. Langue, succion, dents n'épargnèrent pas sa féminité que je pris plaisir à torturer, me délectant de ses soupirs. Et lorsque je ne pouvais plus tenir, lorsque je sentis ses cuisses se contracter autour de mes hanches, je sus que c'était le moment. Alors tendrement, après avoir guidé mon anatomie droite dans la sienne, je m'infiltrais dans son antre brûlante et étroite. Grognement, gémissement. Extase. Elle m'offrit sa nuque dans laquelle je me glissa pour embrasser sa peau, alors que mon bassin commençait déjà à danser en elle.

Maddie? ... Tu voudrais m'épouser?

Elle se contracta et je m'arrêtais dans mes mouvements, plongeant mon regard dans le sien. J'étais sérieux, c'était sortit tout seul. ainsi.

Ouais... Pas dans l'immédiat mais... Est-ce que, tu voudrais l'être? Ma femme? Un jour... Enfin, ça voudrait dire qu'on serait fiancé et je t'offrirais une magnifique bague mais... Tu voudrais m'épouser?

Sa réponse ne fit pas deux secondes.

"Quoi ? Mais ce n'est pas moi, qui doit être prêt, je pense à toi...Rahhhh tu te moques de moi....tu le regretteras un jour, ma Prune, je te le promets"

Elle fut sauver par les coups donner à la porte, sinon, je lui aurais fait passer l'envie de se moque avec impunité de ma virilité. Profitant qu'elle soit à la porte, je me relevais, attrapant la télécommande pour louer un film sur le canal vidéo à la demande.

"Tu as une préférence ? Un genre de film que tu veux voir ? Enfin...évite les disney et autres films de filles, par pitié, bien que je pense en avoir pris l'habitude depuis le temps que je te fréquente..."

Elle me tira la langue et je fis de même, lui jetant un coussin sur le visage, comme je l'aurais fait étant gosse. Prunille avait le pouvoir de me faire rajeunir, ok, je n'étais pas vieux, mais je faisais largement plus jeune en sa présence. elle était fantastique, tout simplement. Reprenant ma place, je la regardais manger son repas, laissant un peu de mayonnaise sur la commissure de ses lèvres tentatrices. Avec délicatesse, j'approchais mon visage du sien, déposant ma bouche sur le côté de la sienne et retirant d'une manière sensuelle l'intruse qui s'y était glissée. Elle sembla étonnée, je pense et sans lui demander la permission, je lui retirais des mains sa nourriture, venant presque dévorer sa bouche, en la faisant basculer sur le dos. Allonger de tout mon poids sur elle, je me mis à découvrir ses hanches et ses cuisses, pris d'une envie d'elle. si elle désirait me repousser, alors tant pis.

Assise sur le lit, je regardais le film qu'il avait mis. Finalement, Monsieur s'était laissé tenté par un film mais avec des personnages disney à l'intérieur. Un vieux film d'ailleurs, que j'avais peur de regarder plus jeune à cause du méchant au yeux rouges. Croquant dans mon sandwich, je ne vis pas venir le visage de Rob et je sentis simplement sa bouche près de la mienne. en tournant le regard vers lui, surprise, j'en conclue que j'avais quelque chose puisqu'il se léchait les lèvres. Il prit mon sandwich des mains et je n'eus pas le temps de protester que je n'avais pas terminé que je me retrouvais subitement sur le lit avec lui au dessus, sa bouche contre la mienne. Je n'allais pas repousser de la tendresse et de l'amour, j'en rêvais même. Mes mains trouvèrent leur chemin toute seule dans son dos, glissant sous son tee-shirt pour sentir sa peau. Ses mains caressaient le bas de mon corps, me procurant des frissons encore inconnus. Il s'écarta et je croisais son regard, étirant un sourire. J'avais le coeur battant, quelques frayeurs de ce que serait la suite mais je ne voulais pas reculer. J'avais toute confiance en lui.

Tu es prêt alors...

J'eus un sourire un brin moqueur et pour le faire taire, j'attirais son visage vers le mien d'une poussée à l'arrière de sa nuque.

Avec les mois passés ensemble, j'avais appris à connaitre mon homme à apprécier les choses qu'il me faisait découvrir et j'aimais ce qu'il y avait entre nous. je ne regrettais pas un seul instant d'avoir su donner un peu de mon temps à cet étudiant en droit qui était venu me demander des cours de théâtre. Mon désir grimpait égale au sien, et je ne restais pas retrait, trouvant toujours les gestes et les caresses de ses zones érogènes pour lui donner la même envie qu'il faisait naître en moi. Ce soir, j'avais envie de sensualité, mais aussi de force, j'aimais lorsque nos ébats prenaient une tournure plus fermes, plus féroces. je me sentais féline entre ses mains, griffant même parfois, un plaisir sauvage et primaire. Il vint en mon sein, me faisant gémir avec plaisir, m'offrant des allées et venues digne de nous, de ce que nous étions. Seulement, je ne me serais jamais attendue à une telle déclaration. Mes mains qui se trouvais dans son dos s'arrêtèrent dans leurs mouvements, mon bassin se contracta et mes yeux s’arrondirent subitement. Un sourire en coin se dessina sur mon visage avant de se transformer en sourire immense et franc.

"je me fous de ta bague, si je peux dire que tu es à moi, le reste...j'm'en balance...oui...oui, je veux être ta femme un jour, comme si tu avais besoin de poser la question, j'étais déjà toute à toi, avant cela"

Sans attendre sa réaction, je fondis sur ses lèvres avec férocité et passion, lui montrant combien j'étais amoureuse.

Sa réponse fut plus que satisfaisante et je retrouvais mon énergie pour me mouver en elle avec l'amour comme motivation. Mon bassin claquait contre le sien, ma bouche dévorant la sienne avec la même férocité dont elle faisait preuve. Nous avions faim l'un de l'autre et sans ménagement, je me montrais presque brutal tant mon désir pour elle était puissant. Je voulais une bague, je voulais montrer qu'elle était à moi. Mais là dans l'instant, je ne pensais qu'à notre plaisir à nous deux. Aux étoiles que nous irons frôler ensemble, aux frissons que nous allons ressentir et à cette état de béatitude que nous aurons après. Serrant sa peau, je me retirais d'elle, la retournant face contre le mur. Elle était sur ses jambes et lui écartant délicatement mais avec fermeté, je retournais en elle avec plus de force, mordant ses épaules avec fougue.

Je t'aime comme un dingue! Je pourrais crever pour toi tellement je suis fou...

Je pris en otage le lobe de son oreille, lieu que je savais créer des gémissements plus fort chez elle.

J'allais protesté sur ses paroles, mais elle me fit taire d'un simple geste et je compris que les choses allaient passer à la vitesse supérieure. j'avais des craintes surtout pour elle, je ne voulais pas qu'elle se sente obligée, mais vu les caresses qu'elle s'appliquait à me faire dans le dos, je pensais bien que mes pensées devaient être mises de côté pour un temps. je quittais sa bouche un moment pour descendre sur son décolleté, ne voulant pas la toucher directement, je m'appliquais lentement à embrasser ses deux monts à travers son peignoir fin. plaçant mes mains sous sa poitrine, je soufflais à travers le tissu, embrassant avec ma passion qu'elle ne connaissait pas encore, ses seins tout entier. J'avais envie de la dévorer, elle ignorait ce qu'elle provoquait en moi. Ma main droite joua solo et allant relever le tissu sur sa cuisse pour caresser sa chair maintenant chaude. Sa peau était douce et je me délectais en la caressant de bas en haut, remontant parfois jusqu'à la ceinture sur ses hanches pour la voir et la sentir se cambrer, déjà, elle réagissait bien. mon pantalon se faisait de plus en serrer, et ma virilité se frottait déjà contre son autre jambe qui n'avait pas encore le droit à des attentions sensuelles.

Son visage quitta le mien et je pensais qu'il allait partir mais il descendit légèrement, ses mains osant toucher ma poitrine. Ce n'était pas la première fois puisqu'on avait déjà eu quelques caresses, certes au dessus des vêtements mais ce n'était pas nouveau pour moi. Sauf que sa bouche n'était jamais venu à cet endroit et la chaleur que je ressentis fut saisissante, montant d'un seul coup dans tout mon corps. Je ressentais une émotion étrange mais surtout une sensation différente dans le bas de mon ventre. Comme une contraction mais pas douloureuse, plutôt accueillante et bienvenue. Une main recouvrit ma cuisse dénudée, provoquant des frissons et ces petites irrégularités sur la peau en petit grain. Des soupirs sortaient d'entre mes lèvres, j'appréciais ces caresses mais je me sentais égoïste et je redressais le visage vers lui, posant une main sur son épaule.

Dis-moi ce que je dois faire... oh... sur toi... ?

Mon regard indiquait clairement l'état dans lequel j'étais, désir, passion mais aussi cette petite étincelle d'égarement, j'étais perdu sur quoi faire sur lui pour l'entendre faire des soupirs comme moi j'en avais.