Je ne demandais pas mon reste pour m'endormir, sans oublié ce petit baiser auquel j'avais eu droit avant de sombrer. Décidément, Ma Prune était toujours la même et j’espérais sérieusement retrouver ce petit bout de femme comme avant. Ce n'était pas parce qu'elle avait grandit que les choses devaient changer. Je me fais réveiller par ma petite rousse préférée, mais bordel que c'est dur d'ouvrir les yeux, j'aurais volontiers pioncé encore quelques heures. Je râle un brin, m'étirant, alors que mon tee shirt remonte sur mon ventre. "je faisais un beau rêve, pourquoi m'as tu réveillé ?" Je regarde l'heure, bordel, ça fait que deux heures...je soupire et je pose mes pieds au sol, attrapant difficilement mes chaussures, j'attrape ma veste et mon bonnet et on descend pour aller explorer les environs. Je dois avoir la gueule dans le cul, mais c'est pas grave. On marche pendant un long moment, avant d'arriver vers un village. "Ca change de notre bled, c'est sur...Et je ne comprends rien à leur sacré accent"

J'ai envie de lui en foutre une dans la tête, surtout à sa manière de sourire et à cette réplique qu'elle lance. Je sers les poings, me retenant de ne pas l'envoyer chier sur les secrets que je connais sur elle. Car même si elle m'a fait du mal, je ne suis pas un salaud à balancer tous les dossiers que je possède. Mais l'envie se fait ressentir. Ce dont je ne m'attends pas, c'est à la réaction de ma petite femme. Elle l’envoi carrément paître, faisant gonfler mon égo mais surtout me rendant encore plus fier de l'avoir à mon bras. Je redresse un sourcil en direction de Kareen qui reste la bouche ouverte, puis son regard devient sombre et menaçant seulement je me lève avant qu'elle ne dise quelque chose et je prends la main de Madeline. "Viens..." On part dans la direction opposée, nous dirigeant vers les prairies plutôt que le village. Mes mâchoires se contractent. Je ne l'avais pas revu depuis un bout de temps, je ne ressentais plus aucun sentiment envers elle, pas même de regrets ou autre mais juste cette violente haine. Je sors une cigarette de mon paquet et l'allume en gardant la main chaude de Maddie dans la mienne. "Quelle conne!" Je soupire, finissant par poser mon bras autour de ses épaules. "Tu m'as surpris Madeline... Bien surpris même!" Elle tourne la tête vers moi et je dépose un baiser sur son front. "L'avoir envoyé chier comme ça... c'était... puissant!"

C'est bien la première fois que je dis vraiment ce que je pense, moi et mes sentiments toujours cachés. J'ai le coeur qui bat à la chamade et heureusement qu'il nous fait partir, car sinon, je pense que j'aurais pu être pire encore. Je sens dans son comportement que même si tout cela est derrière lui, il y a encore quelque chose, ce qui me tracasse, c'est de ne pas savoir quoi. Ne dit on pas que la haine est proche de l'amour. Ressent il toujours des choses pour elle, je pense que non, mais je ne peux pas en être totalement certaine et cela me ronge, je l'avoue. "Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, tu me connais, je ne suis pas comme ça en temps normal...ton pays me donne de drôles de réactions...c'était...ton ex, c'est bien ça, je ne me suis pas trompée en l'envoyant chier ?" il me confirme la chose et je me sens mal d'avoir dit ce que j'ai dit. Cette culpabilité, alors. "J'aurais pas du...seulement, elle t'a fait du mal et...je vois que c'est toujours le cas...tu veux en parler ?" Je retire sa clope de sa bouche. l'écrasant pour qu'il se calme un peu, je le sens nerveux.

J'étire un sourire face à sa mine fatiguée. Quelle marmotte! On s'habille et on quitte la maison pour marcher longuement. L'herbe est affreusement... verte. L'air est purifiant, ça fait du bien. On arrive au village et je tourne la tête vers Rob avec un sourire. "Y'a pas le même nombre d'habitants non plus, c'est qu'un village..." Je le tire par la veste pour qu'on fasse le tour, je pensais que ça allait être rapide mais finalement, le village est plus grand qu'il n'y parait. On passe devant un magasin et le père de Wyatt nous interpelle. On s'approche de lui avec un sourire, et il nous guide un petit café pour prendre une boisson chaude. On le laisse tranquille avec la promesse de le rejoindre pour repartir jusqu'à la maison et on va jusqu'au cafe du village. La chaleur de la salle fait du bien et je soupire de bien-être, m'installant à une table avec Rob. Je commande un chocolat chaud avec un cookie, malheureusement, ils ne peuvent m'offrir que leur gâteau d'ici. Je fais un signe de main, je mangerais n'importe quoi. Je me retourne pour observer les personnes présentent. Un groupe de jeune garçon plus loin qui regardent dans notre direction, des hommes au bar et la télé allumé sur un match. "On doit avoir la tête d'étrangers je suppose..."

J'étire un sourire, hochant de la tête à sa question sur mon ex. Je lève les épaules alors qu'elle retire ma clope. Je soupire, passant une main dans mes cheveux. "C'est pas qu'elle me fait toujours du mal mais, j'aime pas sa façon d'agir... Elle ne ressent rien, pas une seule once de culpabilité et pourtant... merde elle m'a trompée alors que ça faisait presque 4ans!" Je râle dans ma barbe, soupirant avant de me radoucir. "Je ne l'aime plus, je la déteste mais... la voir comme ça, aussi contente de me voir alors que... enfin, je déteste son comportement! Elle me dégoûte et elle se croit au dessus de moi, cette petite pute!" Je sers les poings, m'éloignant de Madeline pour retrouver mon calme. Je me retourne vers elle et venant prendre son visage en coupe pour l'embrasser avec force, ma bouche dansant tout contre la sienne. "J'aimerais pouvoir ne plus rien ressentir, pas même de colère... mais c'est mon caractère, j'ai la rancune tenace et... elle gâche tout! N'en parlons plus... Viens..." Je l'attire contre moi et l'emmène jusqu'au plus bel endroit de la région.

"Des touristes pure souche, ouais. Et puis, c'est un petit village, ils doivent tous se connaitre" Je commande un grand café et un truc à manger, même si ce n'est pas l'heure du repas, le patron m'apporte une assiette que je ne me cache pas de dévorer. Je regarde Prunille, elle est toujours la même, mais parfois différente, plus femme, plus désirable, pourtant, elle est toujours la même physiquement, comme quoi le comportement des gens change la perception qu'on a d'eux. "Alors...tu ne m'as pas vraiment dit comment ça c'est passé pendant tous ces mois, là bas, dans ton centre, c'est ça ? J'avoue que ton départ a été plus rapide...j'ai pas vraiment compris, mais...j'ai pas pu m'empêcher de me sentir responsable..." je redresse mon regard de chien battu vers elle, elle semble troublée par mes mots, alors qu'avant elle aurait pris cela comme une enfant, ça fait plaisir et à la fois, c'est dur pour moi, car j'ai la sensation d'être avec une personne connue et à la fois étrangère.

Mon chocolat arrive et je mange pas petit morceau le cake qu'on m'a apporté. Rob dévore son assiette et je l'observe avec un sourire. Puis il lance la conversation sur mon départ soudain et je me mords la lèvre, baissant légèrement le regard. Mes joues chauffent, je vais éviter de lui dire la véritable raison de mon envie de grandir, il n'en ferait que rire comme avant. Je passe une main dans mes longs cheveux, tordant une mèche autour de mon doigt. "Oh... Oui, je suis partie un peu vite je sais mais, j'ai profité d'une occasion et d'une place dans le centre... Ça s'est bien passé, je suis passé par tous les caps même si je suis encore en stade de fin d'adolescence d'après ma psy. On a eu des cours sur tout, pour grandir. Notamment sur le sexe." Il redresse la tête et j'étire un sourire, pas même gênée de parler du sujet. La pudeur n'était pas une chose qui s'apprenait d'après ma psy. "J'avais besoin de grandir à cause des regards, des moqueries et d'un désir interne." Je bois une gorgée de mon chocolat et je lance sans réfléchir, par idiotie ou envie de le voir réagir peut-être. "J'ai couché avec un garçon là-bas... enfin j'ai eu mon premier copain, c'était cool!" Je me retourne lorsque j'entends un mec râler contre la télé puis je reviens sur lui en changeant de sujet. "Comment va Georgette?"

Comment pouvait on le tromper lui, lui, qui donnait tout son être une fois amoureux. Je l'écoute, non sans froncer les sourcils à ses paroles. Oui, elle lui a fait du mal et même s'il dit le contraire, il a encore beaucoup à ressortir sur elle et sa relation. On efface pas 4 années comme ça, je suppose. Moi, qui vit ma première vraie relation dans tous les sens du terme. Alors lorsqu'il vient m'embrasser avec cette férocité, je sais maintenant, qu'il a encore...de la souffrance en lui. Mais je ne dis rien, ne voulant pas m'étendre sur ce sujet qui ne ferait que mettre des problèmes entre nous. Il m'attire vers un endroit splendide, mais comment dire que tel ou tel endroit est plus beau qu'un autre ici, tout est magnifique. "Comment as tu pu quitter tout ça, j'aimerais vivre ici, c'est tellement...beau...Ca me rappelle les endroits sauvages chez mon père en Espagne...en plus sec et moins vert, bien sur" Après une longue promenade, nous finissons par retourner à la maison, où rob et Prunille ne s'y trouvent plus. je me cale dans le divan, avant qu'il n'arrive pour me soulever les jambes et les mettre sur ses cuisses. "Tu crois qu'on pourrait faire comment pour les mettre ensemble, nos deux aveugles ?"

Mon visage se retourne vers elle lorsqu'elle parle. Elle ne comprend peut-être pas, elle ne saisit certainement pas mais, ces mots me brûlent le coeur. Vivre ici. Elle ne peut comprendre l'importance de ces mots pour moi. Non, elle ne peut le voir. Mes lèvres s'étirent, un brin niaisement j'en suis certain mais je m'en moque et je l'aime. Et là maintenant, j'ai la certitude que si à la fin de nos études, je lui demande de me suivre ici, elle ne le fera pas par obligation. On profite encore un moment tous les deux et une fois à la maison, je tourne la tête vers elle à ses paroles, mes mains caressant ses jambes fines. "Hmh... Je ne sais pas trop, peut-être déjà voir avec Rob s'il a des sentiments aussi, ce dont je suis certain mais c'est toujours mieux de l'entendre par sa bouche. Et puis, faire monter le feu du désir je pense..." Elle hoche de la tête et j'écarte ses jambes afin de me glisser entre elles. "On a du temps pour prévoir un plan pour eux, là maintenant, j'ai plutôt envie de prévoir un autre plan avec toi...' Je lève un sourcil, ma bouche venant recueillir les frissons de son épiderme dans son cou.

Elle passe rapidement sur le sujet, sans me dire les véritables raisons, pourtant Maddie, m'avait dit que j'en étais le principal instigateur. Soit elle a changé d'avis, soit elle ne veut tout simplement plus en parler. Après tout, je ne vois pas pourquoi cela me rendrait triste, ce n'est pas comme si...j'envisageais quoi que ce soit avec elle, Ma Prune était ma petite protégée, ma petite soeur. L'évocation du sexe, sujet tabou pour elle avait, me fait relever la tête et avaler difficilement ma bouchée. Elle accumule les questions que je me pose et je ne sais pas pourquoi, je ressens une pointe de je ne sais quoi dans le ventre, lorsqu'elle m'annonce le plus naturellement possible qu'elle a eut une liaison officielle. je me sens comme le grand frère prévenu trop tardivement d'un événement important. je profite du changement de conversation, mais je ne compte pas en rester là pou les questions. "Heu...elle va bien...attends.." je pose ma fourchette, essuyant ma bouche avant de sortir mon portable de ma poche et de fouiller pour trouver des photos d'elle. "Elle adore les déguisements...tu vois, là, elle a une perruque..Et la un bonnet..." je la laisse regarder, l'observant, me disant comment ma Prune avait fait pour se donner aussi facilement au premier venu. "Et...ton copain, tu es toujours avec ?"

"Je m'occupe de savoir pour Prunille, mais je pense que cela ne fait aucun doute, qu'elle est complétement folle de lui et encore maintenant" Il sourit, tout en écartant mes jambes et je lui fais de la place, me passer de lui était impossible, plus maintenant, la machine était lancée, je me briserais s'il me quittait, même si je sais par les dires des autres qu'on s'en remet toujours, pour le moment, je ne voulais pas penser à ça. Je redresse mon cou, lui laissant plus de place, mais sans pour autant oublier où nous nous trouvions. "Tu es fou...et si Rob et Prunille reviennent...et si ton père revient ?" il redresse le visage vers moi et je lui saisis le visage entre mes mains. "Pourquoi moi ? Je me poserais toujours la question...pas de ton choix pour me...dépucelée...mais avec toutes celles que tu as connues, qu'est ce qui t'a fait t'arrêter sur moi...Tu vaux tellement mieux que moi, Beau"

Il sort son portable pour me montrer des photos de Georgette et j'étire un sourire en voyant qu'il l'a déguisé. Je fais défiler les photos avec un sourire attendri, ayant hâte de retrouver ma petite tortue. Si j'avais été moins bête, je l'aurais eu dès mon retour. Je redresse la tête lorsqu'il revient sur le sujet de mon faux copain et je bouge négativement de la tête. "Non, ça n'a duré que le temps où j'étais au centre." Je m'enfonce dans mon propre mensonge, je n'aime pas mentir. Peut-être devrais-je lui dire la vérité puisque cela ne lui fait ni chaud, ni froid. Je soupire, lui redonnant son portable en le posant sur la table. "Et toi, tu es toujours avec cette fille?" Il fronce des sourcils et j'évite de montrer cette pointe de jalousie que j'avais ressentis et qui avait accéléré mon départ. "Oui, celle que tu violais presque sur ton capot avant que je ne parte!" Il semble surpris, et je baisse la tête. C'était peut-être un brin agressif. Je tente pour apaiser: "Enfin pas violer mais... je sais pas vraiment comment définir encore..." Je lève un regard brillant, tentant de l'attendrir pour qu'il passe outre.

Aurait elle changé à ce point qu'elle puisse se donner sans amour, non pas ma prune, pas la petite princesse qui croyait aux contes de fées et au prince charmant. "Vraiment...pourtant, c'est dommage, si tu as couché avec, c'est que tu devais...enfin...l'aimer un peu, non ? Mais réponds pas...c'est pas mes oignons, même si je meurs d'envie de savoir" L'homme devant la télé, cri en gaélique je suppose je tourne mon regard vert sur l'écran. un but de marqué visiblement, il boit une gorgée d'une bière aussi noire que mes cheveux et je me montre curieux avant de tourner mon regard vers Prunille. Je ne savais même plus de quelle fille il s'agissait. "Tu sais, je ne suis pas toi, ni comme Madeline, je n'ai pas besoin de sentiment pour coucher avec une fille, je ne me souviens plus de comment elle était et qui elle était. j'ai...Je suis pas le type même d'un prince charmant, tu le sais. J'ai presque 30 ans, j'ai une vie derrière moi, je n'ai pas à me justifier de mes actes, ma Prune, tu le sais...je sais que tu avais des sentiments pour moi, j'ai du te faire du mal si tu en parle ainsi...et enfin, tu avais 8 ans dans ta tête...Je ne pouvais pas te regarder, comme je te regarde aujourd'hui, j'aurais eu l'impression d'être un pédophile."

J'étire un sourire lorsqu'elle évoque Prunille et Rob, ou mon père et je redresse le visage pour croiser son regard. Et là, elle me demande un peu étrangement pourquoi elle. Je fronce des sourcils. Je me cale mieux sur elle, évitant de laisser tout mon poids l'écraser et je caresse ses cheveux tout en parlant. "Mon comportement n'a pas été des plus... correctes. J'aurais pu choisir n'importe quelle fille, tu n'étais pas la seule vierge du campus... Mais je sais pas, quand je t'ai vu passer avec cette robe sombre, tes cheveux bruns encadrant ton visage pâle... Je sais pas, j'ai eu envie que ce soit toi." Je grimace légèrement, n'aimant pas évoquer ce sujet délicat. "Après, en apprenant à te connaître, j'ai découvert une fille... magnifique, adorable... C'est ce que tu as là qui m'a séduit" dis-je en posant ma main sur sa poitrine. "Enfin derrière ça!" Je compresse doucement son sein et elle rit. "Je suis fan de Tim Burton moi aussi, j'adore ses films, j'adore son univers sombre et décalé. Ton coté petite poupée gothique, tes goûts, ta voix, ton regard... C'était toi!" Je caresse sa joue avec un sourire. "Toutes celles que j'ai connues ne possède pas la moitié de ce que tu es. Si je me suis arrêté à toi, c'est parce que tu es la seule qui a reussi à faire ressentir des sentiments dans ce coeur de pierre. T'es la seule qui a découvert le vrai Wyatt. Tu as rencontré Beau, tu m'as percé à jour et... je n'avais plus besoin de faire semblant." Je frotte mon nez contre le sien. "Je t'aime, tout simplement! C'est toi, il n'y a pas à chercher, toi! Toi! Toi"

Je rougis légèrement, baissant la tête sans rien dire. Je n'avais pas couché avec, alors pourquoi m'enfoncer davantage dans ce mensonge stupide. Puis par la suite, je ne m'attendais pas à autant de sincérité et de franchise, je détourne le visage, les joues toujours rouges. "Je sais que tu n'as pas à te justifier, et je ne te le demande pas." Je passe une main dans mes cheveux, prenant une nouvelle gorgée de mon chocolat chaud. "Oui, j'étais amoureuse mais quand on est gamine, on tombe toujours amoureuse des plus grands, et pis, t'étais gentil avec moi alors... Bref..." Je ne suis pas à l'aise, parler de sentiments alors que j'en ressens toujours et que si je n'étais pas aussi incertaine qu'il me repousse, je fonderais sur lui. On termine nos boissons en silence, puis je dépose un billet sur la table en me levant. On retourne à l'extérieur pour aller jusqu'au magasin du père. Mais il termine dans encore une heure. Rob s'allume une cigarette et je m'éloigne pour observer les vitrines, me faisant interpeller par un garçon. Je discute légèrement avec lui, curieux de savoir d'où je viens. Il me demande si je veux sortir avec lui ce soir et je réponds que je vais déjà à cette soirée avec mes amis. Il sourit, content qu'on puisse s'y voir et repart alors que je retourne vers Rob, les joues rosies. Mon téléphone sonne et je réponds, ma mère. Elle me parle d'un casting et je grogne, finissant par m'énerver et lui raccrocher au nez.

Je savoure ma clope alors que j'observe prunille se faire ouvertement dragué par un irlandais. il avait raison, elle était mignonne, dommage qu'elle ne reste pas, gamin. Pensais dans ma tête en crachant la fumée par la bouche. Je souris lorsqu'elle revient les joues rosées. "Il te plait, on dirait. Tu as les joues rouges et le sourire d'une fille qui a apprécié de se faire complimenter. Enfin...fais attention tout de même, tu as peut être l'age pour flirter, mais tu ne connais rien à ce que veulent vraiment les mecs. Tu crois que celui-ci t'apprécie pour ta répartie, ton sens le l'humour ou ton intelligence. Regarde toi, Ma Prune, tu es physiquement intelligente, c'est tout ce qui importe pour lui et pour eux en général. Ne tombe pas dans leur filet aussi facilement." je lui touche la joue de manière fraternel, avant d'écraser ma cigarette sur le sol. J'avais hâte de rentrer chez Wyatt, je n'avais pas encore mon quota de sommeil.

Comment ne pas fondre a un tel discours diriger vers moi. Wyatt est tout mon univers, je suis ainsi, exclusive et lorsque je suis passionnée par une chose je le suis à 200%. Avec mes dessins, avec ma façon d'être, avec lui. Je me mords les lèvres avant de l'attirer doucement à moi, me délectant de sa bouche sur la mienne, de sa bouche dans mon cou, de les dents sur son épaule, de sa main sur les cuisses, de la mienne sur sa virilité. Il est comme une drogue, pire encore qu'une drogue et j'adore ça. Mais je reste prudente, je ne suis pas une enfant, je sais que parfois les plus belles histoires trouvent une fin rapide et dramatique. je suis pourtant très accrochée lui, mais je me méfie, les choses....changent, comme le vent change de direction. Nous faisons l'amour sur le canapé, nous enlaçant l'un à l'autre sans honte puis, lorsque nous entendons les portières, on se sauvent rapidement, récupérant nos vêtements et filons à l'étage pour retrouver la chambre. Je me sens subitement honteuse et si on nous avait vu... "On va devoir apprendre à gérer nos envies, je pense..."

J'étire un sourire à ses paroles, je ne suis pas idiote et je me rends bien compte que le physique que je possède est un avantage. Il touche ma joue et je frissonne, me détournant bien vite. Le père de Wyatt sort à l'extérieur et nous fait signe. On le rejoint et moins d'une heure après, on rentre dans la maison, au chaud. Rob monte directement et je suppose qu'il retourne dormir. Moi je reste en bas à aider le père jusqu'au repas. C'est qu'on mange tôt ici. Et après, direction le bar pour la fameuse soirée. Wyatt et Madeline descendent comme des fleurs et j'étire un sourire. Je monte chercher Rob qui dort sur le lit, je le pousse gentiment de l'épaule. "On mange!" Et je ressors sans attendre de réponse ni de réaction. C'est Wyatt qui remonte cinq minutes après et redescend avec lui, l'air bougon. On mange en discutant légèrement. Les garçons font la vaisselle pendant que je monte avec Maddie. "Enfile ça plutôt! Non... c'est mieux je te dis!" Elle m'écoute et je lui raconte ce que j'ai dis à Rob, mon mensonge. Elle ne comprend pas, me dit que c'est pas bien et que je devrais lui avouer la vérité. Mais de toute façon, il s'en moque. Les garçons nous rejoignent et je laisse les deux amoureux pour aller me changer dans la chambre, me moquant bien que Rob soit là ou non. Je me retourne en sous-vêtement, il est sur le pas de la porte. "Quoi? Tu as jamais vu une fille en sous-vêtement peut-être?" Je lève un sourcil et vais dans la salle de bain pour me maquiller.

J'étire un sourire en refermant la porte. en effet, même si je n'avais pas honte qu'on me surprenne. Mon père me connaissait bien et je n'avais rien à lui cacher. C'était le seul qui pourrait voir un bout de chair de Maddie sans que je n'en ressente de la jalousie. Peut-être Rob, mais je me méfie avec ce gaillard. On reste dans notre chambre, on prend une douche ensemble et à nouveau, je l'a fais mienne contre le carrelage fendu par endroit. On ressort aussi vide l'un que l'autre, pour entendre mon père nous demander de descendre. On enfile quelque chose rapidement et main dans la main, on va manger. Je m'occupe de Rob et une fois le repas pris, on aide mon père à faire la vaisselle. Je donne un torchon à Rob avec un sourire pendant que je rince ce que mon père lave. J'ai le plus simple, il faut l'avouer. Mon père finit par me le faire remarquer avec des doigts dans les côtes et je prend un torchon pour aider Rob à finir. Puis on monte pour aller se préparer et Prunille sort de ma chambre pendant que j'attrape Maddie pour la faire tomber sur le lit. Elle était magnifique habillée comme ça, elle allait me rendre dingue mais ici, je n'avais pas peur. Étrangement, c'était de la jalousie mais pas aussi prononcée et forte que d'habitude. Je l'embrasse longuement avant de la laisser se préparer pendant que j'enfile un jean, une chemise ouverte sur mon débardeur blanc. Le style Irlandais. Mon père nous appelle et je descend avec Maddie, attendant les deux autres.

J'ai du mal à immerger et pour cause, je suis vraiment en plein décalage horaire. C'est comme si on me réveillait à 4h du mat alors que je m'étais couché une heure avant. J'arrive à me sortir du lit avec l'aide de Wyatt, je touche à peine à mon assiette et pourtant, c'est assez bon. Prunille remonte et après une séance de vaisselle. J'ai l'impression de bosser comme à l'université, je remonte et je trouve Prunille en sous-vêtement dans la chambre, la décence voudrait que je tourne le regard, mais j'ai pas envie ou je suis trop crevé pour réfléchir convenablement. "Oh tu pas le premier petit cul que je vois, tu ne seras pas le dernier...du moment que tu ne viens pas te coller à moi, en pleine nuit totalement nue, tu ne risque rien avec moi, ma Prune." Elle va à la salle de bain et je descends, je n'avais pas envie de me changer, j'étais très bien comme ça. Et puis, dans un bar, je passerais inaperçu au moins, je ferais local. Maddie, Wyatt et son père son déjà en bas et je le pose sur la chaise attendant Prunille. Mon regard se tourne une nouvelle fois vers Maddie. "Tu devrais pas la laisser sous l'influence de Prunille, maintenant, qu'elle est femme...elle transformer ta belle en bombe sexuelle et on va te la piquer...de quoi nous promettre des soirées de baston en perspective."

Prunille a bien changé en effet, alors que je veux enfiler mon jean et mes baskets, elle m'arrache mes affaires des mains pour aller me chercher une robe noire. "non, tu es folle, Wyatt ne va pas aimer. Tu le connais..." Elle insiste et je cède, enfilant la tenue, le noir ma couleur de prédilection. Mes longs cheveux tombent en cascade et je m'amuse devant le miroir à les remonter en chignon observant le résultat. C'est à ce moment là que j'entends la voix de Wyatt dans les marches et Prunille me laisse. Je m'attends à une réflexion, mais il ne fait rien, il se contente de me renverser sur lit, caressant mes formes mises en valeur par le vêtement. il me laisse finir de me préparer, un peu de maquillage, un chignon relâche et qui découvre mon cou entièrement. Prunille avait pensé à tout, une paire de chaussure à ma taille à croire qu'elle avait emmené cette tenue exprès pour moi. Je descends avec Wyatt et on attend la dernière prunille avant de quitter les lieux.

tenue de maddie

Spoiler:

Je roule des yeux après la remarque de Rob, comme si j'étais assez idiote pour dormir toute nue. Bien que... Ça voulait dire qu'il me ferait quelque chose et donc, que je lui plaisais? Enfin, si ce n'était que pour être un plan cul, autant oublier tout de suite. Je soupire, mettant un maquillage léger et discret. Puis j'enfile un haut ample en soie, une jupe haute par dessus avec une ceinture et une petite veste. Je coiffe mes cheveux et les laisse détacher, puis je rejoins tout le monde en bas, perché sur des talons. Le père de Wyatt me complimente et j'étire un sourire, sifflant Madeline qui me fait un signe. On monte dans la voiture et c'est Maddie et moi qui montons devant avec le père, nous serrant sur le siège tandis que les deux mecs vont sur la plage arrière. La route est courte, environs 20minutes. Je regarde Maddie qui reste en arrière et je fronce des sourcils. "Tu viens pas?" Ce qui alerte Wyatt. Je rentre à l'intérieur, passant sous le bras de Rob qui maintenait la porte ouverte. L'odeur d'alcool et de sueur est forte, tout le monde se tourne vers nous et je rougis, me rapprochant de Rob. Le père nous emmène jusqu'à une table près de la scène.

Je tourne la tête après la remarque de Rob sur Prunille et son influence sur ma femme. Je fronce des sourcils, n'aimant pas vraiment l'idée que la petite prune change ma copine en modèle de mode. Mais à vrai dire, ici je m'en moque. J'ai confiance en chacun des mecs d'ici et je sais qu'aucun ne la touchera. C'est étrange, l'Irlande me rend moins jaloux, moins craintif qu'elle me quitte. Je lui lâche une remarque bien placé et lève un sourcil. Mettant justement en avant la p'tite prune qui risque de filer aussi, si lui ne fait rien. Il ne répond pas et une fois Prunille en bas, on quitte la maison jusqu'au bar. Lorsque j'arrive vers la porte, je me retourne vers Maddie qui reste en arrière. Je m'approche d'elle, mes mains sur ses joues. "tu veux qu'on rentre? Qu'est-ce qu'il y a?" Mon père m'appelle mais je fais un signe. Elle me rassure, prétextant appeler ses parents et je fronce des sourcils. Je n'aime pas trop ça mais je rentre malgré tout à l'intérieur sous les cris de mes potes. J'en salue quelques uns, les présente à Rob qui se fait accueillir comme un Roi. Prunille se fait siffler et je roule des yeux, ils n'avaient pas changés. Très rapidement, on parle de musique et Rob se fait donner des bâtons pour la batterie s'il veut les rejoindre. Je tourne la tête vers l'entrée alors qu'il me demande où est ma guitare. "Je l'ai plus..." Grand silence autour de la table, ils savaient tous combien elle m'était chère. "Allez viens Beau, on va aller jouer, je te passe la mienne!" Je souris, me levant pour aller sur scène.


tenue de prune
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

J'avais tout prévu avec le père de Wyatt, il avait embarqué la guitare dans son magasin le matin même, et je devais trouver une excuse pour aller la chercher et la ramener à son propriétaire. Wyatt s'inquiète et je le rassure, lui caressant la joue avec douceur. "Je ne crains rien, je dois juste rassurer ma mère, c'est la bonne heure, sinon, je vais tomber sur son répondeur. On se retrouve à l’intérieur, ok ?" J'attends qu'il entre et je fais un signe à son père, les clés dans ma main, je me dirige vers la boutique, ouvrant la porte de service et cherchant à tâtons l'étui à guitare. Lorsque je trouve, je me dépêche de retourner au bar, entrant discrètement et voyant le père de Wyatt l'occuper pendant que je monte derrière la scène attendant que Wyatt arrive, la guitare cachée dans mon dos. il me sourit et me présente à ses amis, je leur tends une main sans pour autant lâcher la précieuse guitare. "Tu vas jouer ? Parce que tu ne peux pas jouer, tu sais...enfin..." je m'écarte lui laissant prendre l'étui. "Pas sans elle...en tout cas..."

je suis à ma place dans ce bar, j'ai l'impression de me retrouver des années en arrière avec mon groupe et la bonne entente. On parle musique, je suis dans mon élément, si bien que je ne porte attention à personne, pas même à la p'tite Prune près de moi. Je suis totalement dans l'ambiance, la biere, les mecs et la musique...le pied total. On me file des bâtons de batterie et je saute presque au plafond suivant les gars pour un pot pourri endiablé.